samedi 20 octobre 2012

Place des Sources du Nord

Place des Sources du Nord,
ce pourrait être le titre d'un poème.

C'est, aujourd'hui, l'appellation d'une place du 20ème arrondissement de Paris, au confluent de la rue de la Mare, et de la rue d'Eupatoria, non loin de la rue des Cascades.

C'est le fruit d'un long travail mené par l'Association des Sources du Nord- Etudes et Préservation, ASNEP,  et porté en mairie par Françoise Galland puis Stéphane Von Gastrow.

Pourquoi tant de Regards ? 

L'eau, source de vie affichait le Festival du Livre et de la Presse d’Écologie, la semaine passée à la Bellevilloise.

Dès l'antiquité, Les Sources du Nord ont été captées puis acheminées vers les habitations par des aqueducs souterrains. Pendant des siècles, elles ont alimenté  en eau potable les habitant-es de Belleville et Ménilmontant, qui y accédaient par des "regards" construits le long des aqueducs.

Inauguration et "after"

L'eau était à l'honneur ce matin, lorsque Jean-Luc Largier, président de l'ASNEP, nous a présenté le travail de son association, et dit sa satisfaction de voir nommer cette place "Place des Sources du Nord".

Naturellement, les élu-es écologistes de l'arrondissement étaient de la partie.

Après les discours, place aux échanges entre les membres de l'ASNEP et les habitant-es qui côtoient les regards, ces petits temples dédiés à l'eau, qui datent parfois du Moyen Age et qui permettaient d'approvisionner en eau les quartiers. Les Regards de la rue des Cascades, le Regard de la Lanterne rue Compans, tête de l'aqueduc de Belleville. Des ouvrages que l'ASNEP se charge de préserver et de mettre en valeur.
Le grand Aqueduc de Belleville qui court sous la rue Levert est aujourd'hui classé monument historique.
Toute une partie cachée de nos sous-sols se révèle.

Un habitant me demande d'un air malicieux si suite à cette inauguration, son adresse va changer.

En attendant, l'ASNEP qui organise régulièrement expositions et visites des regards, aimerait bien  se voir mettre à disposition par la Ville la Maison des Égouts de la place du Guignier.
Un projet à partager avec d'autres ?

vendredi 12 octobre 2012

Viols collectifs : le tribunal de la honte

Le 19 décembre 2011, l'Assemblée générale des Nations Unies a pris la décision d'instituer une Journée internationale de la fille.

11 octobre 2012 : le monde entier est censé célébrer la première journée de la fille.

En France, cette célébration a tourné au cauchemar pour les milliers de filles et de femmes violées chaque année :
la Cour d'Assises du Val de Marne a prononcé des peines légères, acquittements et sursis, pour les auteurs des viols collectifs et répétitifs de Nina et Aurélie, adolescentes au moments des faits.

Ma première pensée est allée à Nina et Stéphanie.
Puis la colère, face à ce naufrage judiciaire.
Nous n'en resterons pas là !