lundi 9 décembre 2013

François, Sylvain, Jean-Jacques, Stéphane, Jean-Paul, l’émancipation ne peut s’accommoder du système prostitutionnel.

Ce mercredi 3 décembre, l'Assemblée nationale a confirmé la position abolitionniste de la France en votant la proposition de loi concernant la lutte contre le système prostitutionnel.
Un vote historique sur lequel je reviendrai.

La veille, Mediapart a publié mon article destiné à convaincre des opposants à cette loi qui m'avaient interpellée.
 
François, Sylvain, Jean-Jacques, Stéphane, Jean-Paul, l'émancipation ne peut s’accommoder du système prostitutionnel.

Vous m’avez interpellée dans les débats concernant la prostitution. Je vous remercie pour la sincérité de vos questionnements. Je vous devais de vous répondre. Je le fais publiquement, car je sais que nombre de personnes s’interrogent sur le sujet.

La prostitution, un espace confiné, dédié aux violences

Nous sommes, vous et moi, défenseur-es de l’égalité, comme d’autres furent en leur temps abolitionnistes contre l’esclavage. Un homme en vaut bien un autre, quelle que soit sa couleur de peau. Aujourd’hui il s’agit de dire :
-          une femme vaut bien un homme. L’assigner à un rôle de dominée au prétexte qu’elle est femme, est bien archaïque.
-          Un homme, vaut bien un autre homme, et l’assigner à un rôle de dominé au prétexte qu’il est gay ou trans, est bien archaïque aussi.
On ne peut réduire la prostitution à une question de misère économique : il s’agit d’un contrat où l’acheteur (99% des acheteurs sont des hommes), use voire abuse de son pouvoir financier sur la personne prostituée. C’est dans ces situations d’inégalité, dans le huis clos « des chambres », là où les prostitué-es sont à la merci des acheteurs, que s’exercent les violences, que le contact ait été noué sur internet ou dans la rue.  La violence physique et psychique est le corollaire de l’acte sexuel acheté. Les témoignages des personnes prostituées et des médecins en attestent. 

Misère et pornographie, justifications de la prostitution ?

« Tous les clients ne sont pas de mauvais bougres. Les prostituées jouent un rôle social face à la misère aggravée par le déferlement de la pornographie », me dites-vous.
Effectivement, l’industrie du sexe via la pornographie, tente d’imposer des normes extrêmement violentes et inégalitaires dans les rapports et les relations sexuelles entre les hommes et les femmes. Elle véhicule l’idée faussement scientifique que les hommes seraient naturellement dans une sexualité plus pulsionnelle et irrépressible que les femmes. Il est d’autant plus urgent de renforcer l’éducation à la sexualité et à l’égalité dans l’Education. La loi proposée au vote de l’Assemblée comprend aussi un volet éducatif.
Quant à la misère affective ou sexuelle que les personnes prostituées permettraient de soulager, pensez-vous sincèrement que quelques minutes de sexe résolvent leurs problèmes ?  Par contre, depuis que le débat s’est ouvert, nous savons que 80% des prostituées sont d’origine étrangère, victimes d’un esclavagisme sexuel, amenées en France par les réseaux de trafic d’êtres humains qui souvent leur confisquent leurs gains. Avoir recours à ces personnes prostituées c’est être complice des réseaux et contribuer à leur prospérité. A cette complicité, la loi répondra responsabilisation-pénalisation de l’acheteur. Nous qui voulons lutter contre l’argent sale, nous qui prônons la responsabilité individuelle comment pouvons-nous être contre cette démarche ?

Quelle législation pour lutter contre le trafic d’êtres humains ?

Les pays qui ont choisi la voie prohibitionniste comme la Russie ont mis le marché de la prostitution dans les mains des mafias, ce qui ne nous surprend pas.
Les pays comme l’Allemagne qui ont choisi de règlementer les métiers de la prostitution s’aperçoivent que les réseaux ont investi dans les Eros Center. Pire, alors que l’objectif de l’Allemagne était de  protéger les prostituées, seulement 44  « travailleuses du sexe » ont recours à des droits sociaux. Les problèmes sanitaires ont augmenté en raison de la toute puissance des désirs des acheteurs, décuplés par l’accroissement du  nombre de prostituées qui atteindraient les 400 000 personnes, principalement d’origine étrangère.
La France, si la proposition de loi est adoptée, choisira la voie abolitionniste. S’attaquer au marché en tarissant la demande : responsabilisation-pénalisation de l’acheteur d’acte sexuel et dépénalisation du délit de racolage, éducation à l’égalité, aides  des personnes prostituées à l’accès aux soins, accompagnement dans un parcours de sortie du système prostitutionnel.
 La Suède, symbole la libération sexuelle, a choisi en 1999 la voie abolitionniste. Aujourd’hui, les réseaux s’en sont pour la plupart détournés.

François, Sylvain, Jean-Jacques, Stéphane, Jean-Paul, faites voter pour l’abolition !

                                                          Arlette Zilberg, abolitionniste, féministe, écologiste.

dimanche 1 décembre 2013

Abolitionnistes, Féministes, Ecologistes

Ce lundi 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, Mediapart a publié sur son site, une tribune collective que j'ai co-signée avec des personnalités écolos. Cette tribune vient en soutien à la proposition de loi concernant la lutte contre le système prostitutionnel.
Comme vous pourrez le voir, nombre d'écologistes considèrent que cette loi sera une grande avancée pour notre société vers des relations pacifiées entre les hommes et les femmes.

   ABOLITIONNISTES, FÉMINISTES, ÉCOLOGISTES

Dans le cadre d’une avancée de notre société vers l’égalité entre les femmes et les hommes, une proposition de loi, renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, sera soumise au vote de l’Assemblée Nationale le 29 novembre 2013. Ecologistes, nous soutenons cette proposition de loi.

 

Faire reculer le système prostitutionnel, une avancée vers l’égalité Femmes/ Hommes.

En France comme en Europe, la grande majorité des personnes prostituées sont des femmes. La quasi-totalité des acheteurs d'actes sexuels sont des hommes.
La prostitution est une affaire de répartition sexuée des rôles sociaux, reflet de la domination masculine sur laquelle s’est bâtie et continue de fonctionner  notre société. Et si les personnes prostituées comptent aussi quelques hommes, la domination masculine opère encore : la grande majorité des acheteurs reste des hommes.
Les débats autour de cette proposition de loi dévoilent l’immense écart  entre mythes et réalité. La mythologie de la « fille de joie » s’est muée en fantasme de l’escort girl sexuellement libérée. Mais les violences demeurent au cœur du système et le recours à internet n’y a rien changé.
Nombre d’anciennes prostituées témoignent des traumatismes,  des violences physiques et psychologiques subies, dont les auteurs sont  des proxénètes mais aussi des « clients ». Les personnes prostituées sont à la merci de leurs exigences et de leur violence potentielle. Les jeunes femmes victimes de la traite sont parfois soumises à des séances de « dressage » via les viols et les  violences physiques.
La répétition fréquente d’actes sexuels non désirés, porte atteinte à l’intégrité des personnes. La prostitution n’est pas un simple jeu libertin où l'on peut gagner de l'argent. La liberté ne s’accommode pas d’actes attentatoires à la dignité humaine. 

Faire reculer le trafic et la traite des êtres humains en France et en Europe

La prostitution et la traite des êtres humains se renforcent mutuellement pour répondre à la demande des acheteurs d’acte sexuel. En France, la prostitution c’est  environ 90% de femmes d’origine étrangère en situation de précarité, souvent amenées de force, des pays d’Europe centrale et orientale, et d’Afrique. La question des relations Nord-Sud, de l’immigration et de la pauvreté est prégnante.
La traite des êtres humains est le 3ème trafic financier mondial après le trafic d’armes et la drogue.
L’Allemagne et les Pays bas ont choisi de légaliser le «travail du sexe» et dépénalisé  le proxénétisme.  L’intimité de l’être humain mise sur le marché, on assiste à une banalisation de la prostitution et  à une expansion massive de l’industrie du sexe. L’ultra libéralisme est la voie royale qu’utilisent proxénètes et réseaux pour prospérer. Les proxénètes trafiquants sont devenus des « entrepreneurs » faisant fructifier leur « entreprise ».
La « demande » entretient « l’offre », comme dans tout marché.
L’Union Européenne, dans sa stratégie de lutte contre le trafic des êtres humains, recommande aux états  membres de réduire  la demande. C’est l’objectif de la proposition de loi qui responsabilise et pénalise l’acheteur, tout en protégeant et donnant des droits à l’immense majorité des personnes prostituées qui sont avant tout des victimes de violences. La Suède a fait ce choix il y a 15 ans. Les réseaux se sont quasiment tous retirés et le nombre de personnes prostituées a été divisé de moitié. La Suède a choisi de garder la sexualité et l’intime en dehors de la loi des marchés. Elle a été suivie par la Norvège et l’Islande.

Faire reculer la prostitution, c’est revaloriser le rôle de la  politique

Réalistes, nous savons que  si la loi est votée  la prostitution restera pratiquée, mais à titre individuel et de façon marginale. Pour les situations qui perdureront, toute politique répressive à l'encontre des personnes prostituées ayant été abrogée, une véritable politique de renforcement de l'accès aux soins et de réduction des risques sanitaires sera mise en œuvre : le gouvernement travaille avec les associations à établir un «référentiel de réduction des risques » en matière de santé pour mieux accompagner les personnes.
Lorsque la liberté s’accompagne d’actes attentatoires à la dignité humaine, la loi,  vecteur de l’intérêt général, doit intervenir. C’est un choix de société, que nous souhaitons aussi dans l’intérêt des générations à venir. 
Il est de la responsabilité du Parlement de décourager ce marché sordide.
Abolitionnistes, nous sommes pour la lutte contre le système prostitutionnel.
Féministes, nous demandons aux député-es de s’engager vers une société d’égalité entre les femmes et les hommes et de protéger la dignité de la personne humaine face à la violence de la traite et de la prostitution.
Ecologistes, nous demandons aux député-es de s’engager dans la construction d’une société libérée de la prostitution et de faire barrage aux diktats de l’ultra libéralisme.

Signataires :
Nicole Kiil-Nielsen députée européenne, Catherine Grèze députée européenne, Laurence Abeille députée, Eva SAS députée, Leïla Aïchi sénatrice, Anny Poursinoff ancienne députée co-fondatrice de la commission Femmes des Verts, Michèle Loup ancienne conseillère régionale IdF en charge de l’égalité femmes/hommes, Jocelyne Le Boulicaut vice-présidente de l’observatoire du genre des Verts Européens, Arlette Zilberg ancienne responsable de la commission féminisme EELV.

jeudi 7 novembre 2013

Prostitution: règlementation, piège à cons !

Alors qu'une proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel doit être débattue à l'Assemblée Nationale, les médias se font l'écho des débats sur la prostitution, incluant parfois, les pires injures sexistes et atteintes à la dignité des femmes.
Le summum de la beaufitude crasse :
" l'Appel des 343 salauds : Touche pas à ma pute".

Le corps des femmes un enjeu majeur dans nos sociétés. 

Militante des droits des femmes, j'étais à l'Assemblée Nationale pour participer ce mardi aux "  Rencontres  Européennes de l’Égalité : La France, l'Europe et le système prostitutionnel ", organisées par le Haut Conseil à l'Egalité entre les hommes et les femmes.

Présente à ce colloque, pour écouter l'état des lieux dressé par des représentant-es d'autres pays d'Europe, notamment de la Suède où la pénalisation des "clients" existe depuis 15 ans, de la Lituanie où des femmes de plus en plus jeunes disparaissent pour finir dans la prostitution en Allemagne ou aux Pays Bas.

Présente à ce colloque, car face à la réaction des lobbies pro prostitutionnels contre ce projet de loi, il est important de montrer que nous sommes déterminé-es à avancer dans le sens du progrès de la société.

Présente pour témoigner mon soutien à Danielle Bousquet qui, avec son collègue Guy Geoffroy a initié la 
loi du 9 juillet 2010 contre les violences faites aux femmes.

Présente pour marquer ma solidarité avec :
- Maud Olivier, députée de l'Essonne, auteure de la proposition de loi qui doit être débattue à l'Assemblée autour du 25 novembre

- Catherine Coutelle
et Brigitte Gonthier-Maurin, présidentes des délégations aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, respectivement à L'Assemblée Nationale et au Sénat.
En puis, j'y ai retrouvé les copines, responsables féministes, qui sont mobilisées depuis des années sur les questions de violences faites aux femmes.

La domination masculine au cœur de la prostitution


La grande majorité des personnes prostituées sont des femmes ( environ 90 % ).
La quasi totalité des acheteurs d'actes sexuels sont des hommes.
Les "clients" imposent  à des femmes en situation de précarité des actes sexuels, grâce à leur domination économique.
La grande majorité des personnes prostituées arrivent en France par les réseaux de traite des êtres humains venant des pays de l'Est, d'Afrique ( 70%).
La grande majorité des personnes prostituées subissent des violences physiques et psychologiques.

Si, comme tous les organismes internationaux ( ONU, Parlement européen...)  nous admettons que la prostitution est une violence faite aux femmes, un système qui entrave l'égalité entre les hommes et les femmes et est directement lié à la traite des êtres humains et au crime organisé, il est du devoir des Etats de prendre les mesures nécessaires à son abolition.

Une proposition de loi humaniste et progressiste

Cette proposition de loi fait suite à deux rapports parlementaires et de nombreuses auditions. Elle est l'un des objectifs du collectif " Abolition 2012 " qui depuis 2 ans se mobilise sur la question. Elle devrait permettre une approche globale de la question avec différents volets : éducatif, juridique, social, sanitaire et pénal.
Mais surtout, elle renverse le regard de la société sur la prostitution :  puisque l'acte sexuel est une marchandise, le meilleur moyen de lutter contre la prostitution est de tarir la demande.

Aussi la loi permettra de responsabiliser les acheteurs d'actes sexuels en les informant et en les pénalisant, et non plus de pénaliser les personnes prostituées qui sont les victimes des violences.

Ainsi cette loi, en changeant le regard de l'Etat sur la prostitution, et en délégitimant l'achat d'un acte sexuel permettra d'avancer vers plus de respect et d'égalité entre les femmes et les hommes.

Quelques nuages  

Il est affligeant que certaines personnalités politiques ou associatives confondant idéologie libertaire et économie libérale en arrivent à combattre cette loi.
Il est déplorable que quelques rares personnes prostituées s'intitulant "travailleurs du sexe" arrivent à convaincre que la prostitution serait un simple jeu libertin où l'on peut gagner de l'argent.
Il est étonnant que le discours des réseaux de traite des êtres humains concernant la réouverture des maisons closes qui amélioreraient  la condition des personnes prostituées soit repris dans certains media : toutes les études sur l'Allemagne, les Pays Bas ou l'Espagne montrent  l'inverse.
La réglementation a favorisé la prise de contrôle du crime organisé sur les Eros Center,  et renforcé le proxénétisme et la traite des êtres humains.

" On dit que l'esclavage a disparu de la civilisation européenne. C'est une erreur. Il existe toujours, mais il ne pèse plus que sur la femme, et il s'appelle prostitution". ( Victor Hugo, Les Misérables, 1862 ) 

dimanche 20 octobre 2013

Santé mentale : les 20 ans de La Pomme

Vendredi 18 octobre,
mairie du 10ème arrondissement de Paris :
deux cents professionnel-les de santé sont réuni-es autour du Dr Dominique Brengard *, pour fêter les 20 ans de La Pomme, l'Unité d'Hospitalisation Mère-Bébé de Paris rattachée à l'hôpital Maison Blanche.
Le Dr René Berouti, pédopsychiatre, initiateur du projet et fondateur de La Pomme, est de la partie.
Impliquée dans les questions touchant à la Petite Enfance, l'importance de cet événement me mobilise.  
Une journée passionnante de réflexion et d'échanges.
Les différentes équipes pluridisciplinaires qui ont œuvré au sein de cette unité d’hospitalisation témoignent, parfois avec humour, de leur engagement dans des pratiques de prévention humaniste et éthique.

Le développement de la psychiatrie périnatale 


" Une société se juge à la manière dont elle traite ses fous", avait déclaré le psychiatre Lucien Bonnafé. On lui doit une politique de rupture avec l'asile, la mise en place de secteurs géographiques comprenant des petites structures de soin, implantées dans les quartiers. Une réorganisation complète de la psychiatrie institutionnelle.
René Bérouti s'est saisi de cette avancée lorsqu'il a imaginé une prise en charge "hors les murs " et conjointe des mères et de leurs bébés. En 1993 il créé l'Unité d'Hospitalisation Mère-Bébé de Paris (UHMB) pour soigner les pathologies maternelles et prévenir les troubles de la relation mère-bébé.
La Pomme est implantée au cœur d'un quartier du 18ème ardt de Paris. Ses locaux ressemblent à un grand appartement avec chambres, cuisine, patio et salles de bains.

Des pratiques de prévention humaniste et éthique

Les professionel-les  (médecins, infirmier-es, auxiliaires de puériculture, pédopsychiatres, psychanalystes, cadres de santé, puéricultrices, assistantes sociales ) retracent le chemin parcouru en 20 ans, et l'évolution progressive des places données aux mères, aux bébés, et aux pères lorsqu'ils sont là.
Le film projeté nous permet de visiter l'UHMB de Paris :
presque une mini-crèche, mais avec des mères expliquant leur cheminement, et des professionnel-les accompagnant  les mères avec bienveillance dans les soins aux bébés.  
Lors des témoignages relatant quelques cas cliniques, l'émotion des professionnel-les me touche, face à la souffrance psychique des mères et des bébés, face à une décision exceptionnelle de placement familial thérapeutique du bébé à la sortie de l'hospitalisation. Mais il faut le souligner : 95% des mères sortent avec leurs bébés. Et si l'hospitalisation peut durer plusieurs mois, la sortie se prépare minutieusement avec les réseaux et partenaires extérieurs qui suivront la famille. C'est une des clefs de la réussite du travail de l'UHBM.

La pédopsychiatrie, parent pauvre de la santé ? 

Aujourd'hui, tout le monde reconnaît que l'interaction mère-bébé est fondamentale. Mais force est de constater le petit nombre d'Unités d'Hospitalisation Mère-Bébé : elles ne recouvrent que 70 lits en France. Bien en deçà des besoins.
L'UHMB de Paris ne comprend elle-même que 5 places mère-bébé, et est toujours en attente d'un déménagement pour s'aggrandir et développer la qualité des soins. Elle reçoit en priorité les mères des secteurs de Maison Blanche ( 9, 10, 18, 19 et 20ème ardt).
Pour autant, l'UHMB de Paris réalise une vingtaine d'hospitalisations mères-bébés par an. En 20 ans, environ 400 femmes accompagnées de leurs bébés ont pu accéder à des soins de qualité.
En 2002, René Bérouti a passé le relais à Dominique Brengard . Celle-ci a créé de façon pionnière une Unité Mobile de psychiatrie périnatale sur Paris.
Un sacré chemin accompli, des expériences inoubliables pour celles et ceux qui y ont travaillé. Des liens étroits tissés avec les partenaires extérieurs et institutionnels.
La célébration des 20 ans de l'UHBM de Paris fait partie des événements qui symbolisent l'avancée humaniste de la psychiatrie périnatale.
Pour clore l'événement sur une note pleine de sensibilité, de bonheur de vivre et d'espoir, des musiciens moldaves nous ont interprété des musiques de l'Est et Klezmer...
* D. Brengard est médecin chef de pôle du secteur de pédopsychiatrie des 9ème et 10ème ardts de Paris et de l'UHBM de Paris.

vendredi 4 octobre 2013

Communiqué de presse, municipales 2014 "Je suspends ma candidature sur la liste EELV 20ème" "

Le processus de désignation des candidat-es EELV aux élections municipales à Paris est révélateur des turbulences que traverse notre mouvement, tant au niveau national que local. 
A ce jour, force est de constater que les dés d'un processus démocratique de désignation des candidat-es sont pipés, et que la proportionnelle défendue par notre parti en externe est mise en œuvre de façon très fantaisiste en interne.

Pire, les mauvaises pratiques ont pris le dessus : 

- règles de désignation en contradiction avec la règle commune et son interprétation.
- campagne diffamatoire à l'égard de mon compagnon et de moi-même
- blocage d'adhésions fondé sur des accusations mensongères de clientélisme et d'entrisme
- recours au conseil statutaire non instruits dans les délais nécessaires.

Pour contribuer à l'apaisement des tensions et rétablir les équilibres au sein du groupe local du 20ème arrondissement de Paris, j'ai proposé un accord politique à mes partenaires.
A ce jour, je n'ai pas eu de réponse positive de leur part.

Je suspends donc ma participation au processus de désignation des candidat-es, en attendant un hypothétique accord politique en phase avec :
- mon score de 7,88% obtenu aux élections législatives de 2012
- mon score de 41% obtenu à l'Assemblée Générale EELV 20ème de juin 2013

Arlette ZILBERG, le 4 octobre 2013
candidate EELV aux élections législatives de 2012,15ème circonscription de Paris
adjointe au maire du 20ème ardt de Paris  : 2001-2008
membre du Conseil d'Orientation Politique d'EELV . 



dimanche 22 septembre 2013

Pour que fleurissent Les Lilas

La Maternité des Lilas, tout un symbole. 

Elle a participé à toutes les luttes pour le droit des femmes à disposer de leur corps, à décider de poursuivre ou non une grossesse.
Contraception, avortement, combat pour l'accouchement sans douleur et le respect des femmes et des tout-petits, périnatalité, accompagnement des mères et des pères : la Maternité des Lilas, qui fêtera ses cinquante ans en 2014, reste un symbole pour des milliers de femmes de l'est parisien et bien au-delà.



La Maternité pratique 1 700 accouchements et 1 200 Interruptions Volontaires de Grossesse par an.
Ce samedi 3 000 personnes ont défilé pour apporter leur soutien aux personnels de la maternité des Lilas, et le maintien des Lilas aux Lilas.
Dans le cortège, de nombreuses familles des Lilas avec leurs enfants en poussettes, mais pas que : j'y ai aussi croisé des jeunes femmes du 20ème ardt qui y ont accouché. 
Bien entendu, les féministes étaient présentes aux côtés de leurs copines des Lilas. Du Planning au Collectif Tenon, personne ne manquait à l'appel.

Quatre ans que les autorités mènent Les Lilas en bateau  

Un coup l'Agence Régionale de Santé ( ARS) décide de fermer l'établissement pour cause de vétusté;


Un coup, l'ARS adosse Les Lilas à la Croix St Simon !
Un coup on achète un terrain pour reconstruire aux Lilas ! Puis, changement de cap pour cause de rentabilité : l'ARS souhaite déménager la maternité dans les locaux de l'hôpital de Montreuil, tout en diminuant la superficie de ses locaux par 2.
Grosse colère du Collectif de soutien à la Maternité des Lilas et un nouveau courrier envoyé à la ministre de la santé.

Mais que vient faire le professeur Frydman dans ce guêpier ? 

Claude Evin, directeur de l'ARS,  a demandé à René Frydman d'étudier "en toute indépendance" l'hypothèse d'un déménagement à Montreuil (Seine-Saint-Denis) de la maternité, pour "apprécier si ce projet est adapté aux spécificités propres du projet médical porté par les équipes de la maternité".
Un scandale relève le Collectif des Lilas, méprisé dans ses compétences à construire un projet, et maltraité par l'ARS depuis 4 ans. Une manœuvre pour diviser le camp des " pro choix" : Rappelons-nous, En 1973, René Frydman avait signé un texte revendiquant avoir pratiqué des avortements malgré l'interdiction de la loi.

Claude Evin seul contre tous ? 

Les habitant-es, les syndicats de la santé, le maire des Lilas et les élu-es derrière la banderole de tête , les partis politiques ont manifesté avec le Collectif ce samedi.
Le 13 janvier dernier, les ministres de la santé et des droits des femmes étaient venues à la maternité des Lilas pour l'anniversaire de la loi Weil.
A se demander si nous ne sommes pas dans le double discours.
A se demander qui commande dans ce pays ? Claude Evin qui a été nommé à la tête de l'ARS par Sarkozy ou les politiques élu-es en 2012 ?
Aujourd'hui, la balle est dans les mains du gouvernement. Mais ce qui est certain, c'est que la détermination des personnels des Lilas et du Collectif ne faiblit pas.

"Pêchues comme elles sont les copines des Lilas, elles vont gagner ! "


Pour signer la pétition de soutien à la maternité des Lilas : suivez ce lien
Merci à Nina Parks pour la video et les photos.

 

lundi 16 septembre 2013

Centre IVG de l'hôpital Tenon, les intégristes défaits !

Les intégristes ne sont pas les bienvenus dans le 20ème ardt

Comme chaque mois depuis que notre Collectif a obtenu la réouverture du centre IVG de Tenon, les intégristes catholiques se sont donnés rendez-vous pour prier
aux portes de l'hôpital Tenon.
Malgré nos multiples interventions auprès des élu-es, de la Préfecture, du ministère des droits des femmes...  pour demander leur interdiction aux portes de l'hôpital, rien n'y a fait. Pire, les intégristes bénéficiaient de la plus grande bienveillance des CRS.
La population est exaspérée, et un climat délétère règne sur le marché jouxtant l'hôpital, à chacune de leurs manifestations. Et notre Collectif tient bon.

Le Collectif Tenon se mobilise

Pour le Collectif, pas question de les laisser occuper l'espace public devant l'hôpital ce samedi 14 septembre. Nous avons gagné la réouverture du centre IVG après 18 mois de lutte. Les manifestations intégristes constituent une entrave à l'avortement, une pression psychologique sur les femmes et les personnels de l'hôpital.
Vendredi soir, un communiqué AFP nous apprend que leur rassemblement est interdit. Pour le Collectif Tenon, pas question d’annuler notre rassemblement. D'autant que Sos Tout-Petits a annoncé qu'à partir d'octobre ils se rassembleront devant l'hôpital de Port Royal ( 75014) qui compte une maternité et un centre IVG. C'est donc en fanfare que nous irons manifester ce samedi 14 septembre, et cette fois sans en demander l'autorisation à la Préfecture.

La défaite des intégristes, reportage ...

Métro Pelleport : Xavier Dor, président de SOS Tout-Petits est prié par les forces de l'ordre d'accueillir ses ouailles et d'annoncer l'interdiction de son rassemblement.
Les CRS repoussent brutalement le Collectif vers le bas de l'avenue Gambetta
Le Collectif, rejoint par des sympathisant-es, décide d'occuper l'angle rue de la Chine/av Gambetta, l'espace-même que les intégristes avaient l'habitude d'occuper.

Les CRS sont débordés : d'un côté de l'avenue Gambetta notre Collectif. De l'autre côté, une Fanfare arrive pour nous soutenir. Puis une batucada. Des militant-es arrivent du marché. Josée obtient l'autorisation pour notre Collectif de les rejoindre. Il pleut, mais on a gagné !


Le Collectif traverse l'avenue Gambetta et rejoint la Fanfare et la batucada côté marché.
Merci à la Fanfare Invisible et à la Batucada Féministe pour leur soutien.

Ce samedi 14 septembre, les pro-choix ont gagné

- la manifestation des intégristes à l'appel de X Dor et sa bande a été interdite.
- notre rassemblement a été un succès : si au départ nous avons été malmené-es  par les CRS, nous avons réussi à occuper l'espace public, la batucada et la fanfare militantes venues nous soutenir ont pu jouer,
- les habitant-es du 20ème venu-es faire leur marché nous ont encore prouvé leur sympathie.
Bravo à toutes celles et ceux qui ont soutenu ou participé à notre Collectif.

Que se passera-t-il à Port Royal ? 

Comme nous l'avons dit au ministère des droits des femmes lors de notre entrevue du 4 juillet dernier, il est fort probable que les intégristes aient choisi Port Royal pour s'y "incruster" pendant quelques mois avant les municipales. Un quartier un peu désert, où la population ne risque pas d'appuyer les pro-choix, un lieu qui risque de devenir un symbole pour les intégristes soutenus par une partie de la " Manif pour Tous".

Dépêche dernère minute : Xavier Dor condamné

 Xavier DOR vient d'être condamné pour son intervention dans les locaux du Planning Familial de Paris. Pour autant, il a été relaxé pour sa manifestation devant l'hôpital de Saint Vincent de Paul.
Il est grand temps de renforcer la loi sur le délit d'entrave à l'IVG si elle ne suffit pas !
Il est grand temps de réouvrir la centaine de centres IVG fermés ces dernières années.

( tous mes articles relatifs au centre IVG de Tenon sont classés dans la rubrique "féminisme" de ce blog)

samedi 29 juin 2013

procès de Xavier Dor : faites respecter les lois de la République !

Mercredi 26 juin, Xavier Dor, président de SOS Tout-Petits a comparu devant la 31ème chambre correctionnelle du TGI de Paris pour délit d'entrave à l'Interruption Volontaire de Grossesse. Initiateur dans les années 90 des commandos anti-avortement dans les hôpitaux, il s'est reconverti dans d'autres types d'actions après plusieurs condamnations. Sa proximité avec Bruno Gollnisch, membre du bureau politique du FN, est notoire.

L'audience a déjà été reportée une première fois.

Ce vieil homme qui nous veut du bien

Les procès prêtent au jeu théâtral et l'accusé le sait qui nous sert le sketch du vieux monsieur non violent. Il lui est reproché d'avoir manifesté à l'entrée de l'hôpital Saint Vincent de Paul pour dénoncer les IVG, ainsi que des intrusions dans la permanence du Planning Familial de Paris pour distribuer aux femmes chaussons de bébés et médailles miraculeuses.

Code de la Santé Publique, loi Neiertz : respect !

Les nœuds du procès :
- Les banderoles et les tracts faisant apparaitre fœtus et bébés sanguinolents sont-ils choquants ?
- Mr Dor a-t-il perturbé l'accès à l'hôpital ?
- A-t-il usé de la violence ?
- Y-a-t-il eu violences psychologiques et/ou pressions morales à l'égard des femmes et des personnels médicaux ? 

Le témoignage d'une plaignante met en exergue la violence psychologique de Mr Dor. Echanges : 
Lui : expliquant avoir remis des petits chaussons et une médaille à cette dame rencontrée au rez-de-chaussée du Planning familial. Comment peut-on donner de force interroge-t-il ?
Elle : rapportant avoir vu un vieux monsieur qui semblait avoir besoin d'aide et dont elle s'est approchée. Il lui a alors saisi le poignet et  remis des petits chaussons et une médaille dans ses mains.
Lorsque l'avocat des parties civiles demande si cet acte représente une certaine violence morale, l'accusé répond : "cette violence est une douceur, une prévention". La victime répond : "c'était une violence inouïe".

Les intégristes contre les lois de la République

Côté accusé, quelques éléments de langage relevés pendant l'audience : homicide, enfer, violence morale mais bienfaisante, monde luciférien, aucune menace, prier, pacifique, horreur de l'IVG, génocide, massacre, cauchemar,  médailles, chaussons, enfants, assistance à personnes en danger. Un monde plutôt violent, construit sur la peur.
Mais le plus inquiétant, est la réponse de Mr Dor à l'avocat des parties civiles qui lui a demandé si ses convictions lui permettaient d'enfreindre la loi : " la loi est légale, mais pas légitime .... quand la loi est criminelle, on ne peut pas respecter la loi".Un appel à la transgression ?

La procureure de la République a demandé à la Court de protéger les femmes. 
Les parties civiles- Planning Familial, APHP, CADAC, ANCIC, et l'une des victimes plaignante, espèrent une condamnation.
Le Collectif Tenon qui voit régulièrement X Dor et sa bande manifester aux portes de l'hôpital espère également une condamnation.
Délibéré le 16 septembre prochain.

 

dimanche 19 mai 2013

Pentecôte Humide, Noël Splendide !

Les élections municipales mobilisent nos énergies et ce samedi, il a bien fallu mouiller sa chemise, au sens propre comme au figuré.
Après une réunion pour dessiner des propositions pour notre programme du 20ème ardt,  je suis partie avec Jacques Boutault, maire Vert du 2ème ardt , et Frédéric Benhaïm co-secrétaire EELV Paris,  pour une petite virée dans le quartier Réunion Père-Lachaise.

Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes du quartier Réunion Père Lachaise


Et  hop ! On saute sur nos vélos !
Pour l’occasion, je me suis munie du vélo électrique de mon compagnon. Car je les connais bien Jacques et Fred, de fieffés cyclistes … et dans mon 20ème ardt, pas question de les laisser passer devant !
Nous voilà donc parti-es à la rencontre de quelques ami-es artistes qui viennent d’adhérer à EELV. 
Un circuit de 3 bonnes heures qui nous a permis de découvrir gravures, peintures, sculptures, photos. Un voyage à la rencontre des artistes qui continuent à créer et vivre ici.   
Un seul regret, cette pluie de plus en plus drue, preuve s’il en est du dérèglement climatique qui nous préoccupe tant.
Et c’est juste trempé-es que nous avons rejoint le Bar de la Réunion où une trentaine de mlitant-es EELV nous attendaient.

Jacques BOUTAULT, Arlette ZILBERG, respect, coopération et soutien mutuel 


La campagne bat son plein, dans notre mouvement pour gagner les investitures pour les municipales
Bien au-delà des questions de courants ou de tendances, cela fait des années que Jacques et moi débattons, échangeons et construisons ensemble. Par ailleurs, sa gestion de la mairie du 2ème ardt lui a permis d’acquérir une crédibilité politique incontestée.
Aussi, le rapprochement s’est fait naturellement lorsqu’il a fallu se prononcer pour les soutiens aux candidat-es. La confiance dans nos compétences mutuelles nous a donc amené-es à faire campagne ensemble, avec le soutien de Frédéric Benhaïm.
Notre Café Politique intitulé « NOTRE PARIS VERT » et animé par Françoise Galland, a rassemblé autour de nous une petite trentaine de personnes, malgré le déluge de cette fin de journée.
Jacques a l’ambition de gagner la mairie de Paris, et moi, la mairie du 20ème, pour faire de Paris la plus grande ville écolo de France.  C’est ce que nous appelons l’utopie réaliste...

vendredi 26 avril 2013

Allo Anne Hidalgo ? Le Bureau des Temps ? Allo quoi ?

Tempête à l'Hôtel de Ville de Paris 

Mercredi, Anne Hidalgo a annoncé souhaiter rouvrir le dossier concernant l'ouverture du travail dominical à Paris.


Pourtant, en 2010, Bertrand Delanoë s'était opposé au gouvernement Fillon concernant l'extension des zones touristiques à Paris et l'ouverture des magasins le dimanches.

Côté UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est prononcée pour.

Côté Écologistes et Front de gauche, c'est le tollé général.

Les zones touristiques à Paris 

Nous avons aujourd'hui 7 zones touristiques : une partie de la rue de Rivoli, la Place des Vosges et la rue des Francs-Bourgeois, la rue d'Arcole, l'avenue des Champs Elysées, une partie du viaduc des Arts, une partie du Bd St Germain, et une partie du quartier de la Butte Montmartre.
Dans ces zones, l'employeur n'est pas obligé de majorer le salaire du dimanche.

Touristes contre l'exception culturelle parisienne : le paradoxe

Déléguée au Bureau des temps de 2003 à 2008, avec Anne Hidalgo pour référente à l'Hôtel de Ville, je m'étais penchée sur l'articulation des temps de la vie personnelle et familiale avec les temps de la Ville.

Depuis, je passe les réformes au crible du Bureau des Temps
- le repos le dimanche encourage la cohésion des familles, le vivre ensemble et les liens sociaux.
- l'ouverture dominicale des magasins nuit aux petits commerces et ne créé pas d'emploi.
- l'ouverture le dimanche profite aux touristes étrangers qui ne restent qu'un ou 2 jours à Paris, en gros, touristes japonais et chinois.

Conclusion :
l'extension des zones touristiques et le travail dominical ne profiteront pas à la majorité des parisien-nes.

Et le dimanche à Bamako, on fait quoi ?

A l'heure où le Parlement vient de voter la loi sur le mariage pour toutes et tous, un petit voyage à Bamako nous rappelle combien notre dimanche est précieux pour une certaine cohésion sociale et festive.

Écoutez "Le dimanche à Bamako" :

dimanche 21 avril 2013

Centre IVG, mariage pour tou-te-s, le 20ème en fanfare.

Fanfare, conférence de presse, apéro, pétitions, brochure, notre Collectif de soutien au Centre IVG de l'hôpital Tenon n'a pas lésiné sur les moyens ce samedi :
les intégristes catholiques étaient de retour avec l'autorisation de la Préfecture pour manifester à côté de l'hôpital.
Après 18 mois de lutte sans relâche, occupation de l'hôpital, saisie des élu-es, manifestations, notre Collectif  a obtenu la réouverture du centre IVG en avril 2011.
Depuis, l'extrème droite sous couvert de l'association "sos-tout-petits" revient régulièrement aux portes de Tenon et y organise des prières publiques anti IVG, sous la protection des forces de police.

Vision moyenâgeuse des femmes, propos homophobes, rien n'est épargné à notre arrondissement où l'extrême droite a obtenu 3.6% aux élections municipales de 2008.
Leur dernier élu ? Jean-Marie le Pen en 1983, qui avait brillé par son absence en conseil municipal ...   

Alors qu'un vent mauvais, porteur de haine et de violence, souffle sur la France.
Alors qu'une poignée d'intégristes catholiques continuent à perturber le fonctionnement de notre hôpital de proximité, au mépris des lois.
Alors que les anti mariages pour tou-te-s distribuent leurs prose homophobe sur notre marché.
Qu'on se le dise,

 ON NE LACHERA  PAS LES DROITS DES FEMMES,
ON NE LACHERA PAS LE CENTRE IVG DE L'HOPITAL TENON !  

Vous pouvez retrouver mes articles précédents consacrés au CIVG de l'hôpital Tenon à la rubrique Féminisme de ce blog. 

vendredi 8 mars 2013

8 mars 2013 : de la sexualité ... à l'égalité.


Novembre 2012 : j'interviens au congrès international d'éducation à la sexualité, organisé par l'université fédérale de Sao Paulo. Un exposé sur les politiques publiques en France, en faveur de femmes.


8 mars 2013 : l'occasion de partager ma réflexion sur le long chemin parcouru depuis plus d'un siècle en France : de la maîtrise de la procréation jusqu'à l'éducation à l'égalité prônée aujourd'hui par la ministre des droits des femmes. 

Article en lien ci-dessous et publié sur le site Novo Ideo, le think tank écolo des politiques publiques :
 http://www.novo-ideo.fr/De-la-sexualite-a-l-egalite