vendredi 26 avril 2013

Allo Anne Hidalgo ? Le Bureau des Temps ? Allo quoi ?

Tempête à l'Hôtel de Ville de Paris 

Mercredi, Anne Hidalgo a annoncé souhaiter rouvrir le dossier concernant l'ouverture du travail dominical à Paris.


Pourtant, en 2010, Bertrand Delanoë s'était opposé au gouvernement Fillon concernant l'extension des zones touristiques à Paris et l'ouverture des magasins le dimanches.

Côté UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est prononcée pour.

Côté Écologistes et Front de gauche, c'est le tollé général.

Les zones touristiques à Paris 

Nous avons aujourd'hui 7 zones touristiques : une partie de la rue de Rivoli, la Place des Vosges et la rue des Francs-Bourgeois, la rue d'Arcole, l'avenue des Champs Elysées, une partie du viaduc des Arts, une partie du Bd St Germain, et une partie du quartier de la Butte Montmartre.
Dans ces zones, l'employeur n'est pas obligé de majorer le salaire du dimanche.

Touristes contre l'exception culturelle parisienne : le paradoxe

Déléguée au Bureau des temps de 2003 à 2008, avec Anne Hidalgo pour référente à l'Hôtel de Ville, je m'étais penchée sur l'articulation des temps de la vie personnelle et familiale avec les temps de la Ville.

Depuis, je passe les réformes au crible du Bureau des Temps
- le repos le dimanche encourage la cohésion des familles, le vivre ensemble et les liens sociaux.
- l'ouverture dominicale des magasins nuit aux petits commerces et ne créé pas d'emploi.
- l'ouverture le dimanche profite aux touristes étrangers qui ne restent qu'un ou 2 jours à Paris, en gros, touristes japonais et chinois.

Conclusion :
l'extension des zones touristiques et le travail dominical ne profiteront pas à la majorité des parisien-nes.

Et le dimanche à Bamako, on fait quoi ?

A l'heure où le Parlement vient de voter la loi sur le mariage pour toutes et tous, un petit voyage à Bamako nous rappelle combien notre dimanche est précieux pour une certaine cohésion sociale et festive.

Écoutez "Le dimanche à Bamako" :

dimanche 21 avril 2013

Centre IVG, mariage pour tou-te-s, le 20ème en fanfare.

Fanfare, conférence de presse, apéro, pétitions, brochure, notre Collectif de soutien au Centre IVG de l'hôpital Tenon n'a pas lésiné sur les moyens ce samedi :
les intégristes catholiques étaient de retour avec l'autorisation de la Préfecture pour manifester à côté de l'hôpital.
Après 18 mois de lutte sans relâche, occupation de l'hôpital, saisie des élu-es, manifestations, notre Collectif  a obtenu la réouverture du centre IVG en avril 2011.
Depuis, l'extrème droite sous couvert de l'association "sos-tout-petits" revient régulièrement aux portes de Tenon et y organise des prières publiques anti IVG, sous la protection des forces de police.

Vision moyenâgeuse des femmes, propos homophobes, rien n'est épargné à notre arrondissement où l'extrême droite a obtenu 3.6% aux élections municipales de 2008.
Leur dernier élu ? Jean-Marie le Pen en 1983, qui avait brillé par son absence en conseil municipal ...   

Alors qu'un vent mauvais, porteur de haine et de violence, souffle sur la France.
Alors qu'une poignée d'intégristes catholiques continuent à perturber le fonctionnement de notre hôpital de proximité, au mépris des lois.
Alors que les anti mariages pour tou-te-s distribuent leurs prose homophobe sur notre marché.
Qu'on se le dise,

 ON NE LACHERA  PAS LES DROITS DES FEMMES,
ON NE LACHERA PAS LE CENTRE IVG DE L'HOPITAL TENON !  

Vous pouvez retrouver mes articles précédents consacrés au CIVG de l'hôpital Tenon à la rubrique Féminisme de ce blog.