lundi 5 novembre 2018

Ballerines et sparadraps

Il y a quelques mois, Rokhaya Diallo, a fait pleurer dans les chaumières, sur le sort des personnes noires qui n'auraient selon elle, jamais eu accès à des sparadraps invisibles, preuve irréfutable du racisme ambiant !









Bien que ces sparadraps existent depuis des décennies, ce "sparadrapgate" a tout de même fait le buzz, notamment chez nos ami.es adeptes du racialisme, du différentialisme, de l'indigénisme et autres idéologies à 2 balles qui font le régal de quelques sociologues "OuinOuin" adeptes de l'auto-flagellation : je suis mâle, blanc, donc raciste.

Aujourd'hui, toujours plus haut et plus fort, Mme Diallo, a franchi une étape sur tweeter : après le "sparadrapgate", on a droit aux lamentations concernant les ballerines de danse.

Bon, va quand même falloir lui dire que même si des sornettes sont écrites sur le New York Times, cette histoire de couleurs de ballerines est bidon.

Mais si, Mme Diallo, des ballerines de toutes couleurs sont en vente depuis des décennies chez Repetto, vous savez le spécialiste des costumes de danse.

Moi-même, qui ne suis pas rose, j'ai porté des ballerines roses ! Mais oui, mais oui ! J'ai même porté des ballerines noires. Sacrilège ! Appropriation culturelle !

Bon, je me moque, mais si on pousse le bouchon un peu plus loin, c'est : à chaque couleur de peau une couleur de ballerine ? vous n'en conviendrez peut-être pas, mais laissez-moi penser que c'est absurde. Et que fera-t-on des ballerines rouges ? 

Allez, j'arrête là avec les couleurs. En fait, on s'en fiche des couleurs des ballerines, et rigoler des pleurnicheries surfaites de Mme Diallo ne signifie pas accepter le racisme.
Je voulais simplement dire que les entreprises "racialistes" et différentialistes ont l'habitude de faire du business en se parant des habits de l’antiracisme. Qu'elles fassent des bénéfices, pas de problème. Mais pas au nom de l'antiracisme, ou de l'antilibéralisme !