Aujourd'hui, jeudi 20 mars, les personnels des crèches et des services centraux de la DFPE (direction des familles et de la petite enfance ) seront en grève ce jeudi à l’appel de la CFDT.
Cette grève affecte le fonctionnement d'une quinzaine d'établissements municipaux ( halte-garderie ou crèche ) sur le 20ème arrondissement.
La CFDT demande une ouverture immédiate de négociations sur l’augmentation des effectifs des crèches et services centraux de la DFPE et un renforcement rapide de l’effectif affecté dans chaque crèche.
La CFDT demande une ouverture immédiate de négociations sur l’augmentation des effectifs des crèches et services centraux de la DFPE et un renforcement rapide de l’effectif affecté dans chaque crèche.
Dans le 20ème, le mécontentement des personnels grandit car ce problème d'effectifs affecte le bon fonctionnement des établissements de Petite Enfance.
Il soulève plusieurs questions de fonds :
- la pénurie de personnels Petite Enfance : à Paris, dans le secteur municipal, la municipalité n'embauche que des personnels qualifiés : auxilliaires de puériculture, educatrices jeunes enfants et puéricultrices. C'est un plus pour Paris ! Or, la France est en pénurie de ce côté là.
- le manque de centres de formation qui sont pour la plupart des écoles privées
- un numerus clausus imposé par le gouvernement qui ne répond pas aux besoins dans ce secteur
- le fonctionnement de la Direction des Ressources Humaines ( rue Lobau) et du Bureau des Personnels ( DFPE) et qui semblent avoir une gestion technocratique des personnels qui ne répond pas à la réalité du quotidien dans les établissements Petite Enfance, et ce malgré les nombreuses études faites à ce sujet.
- une évolution de la fonction de responsable des établissements qui n'a pas été suffisamment accompagnée sur la gestion d'un établissement.
Face à ces questions, les personnels et les parents m'alertent régulièrement. Mais élue d'arrondisement, si j'ai fait part de mon mécontentement à la Ville de Paris, l'embauche et la gestion des personnels m'échappe complètement.
Quoiqu'il en soit, il est urgent que la Ville trouve, avec les syndicats des personnels, des solutions d'urgence et à plus long terme. Il est urgent que le gouvernement prenne en compte l'éclosion des crèches au niveau national. Il en va de la qualité de l'accueil des tout-petits, à Paris et en France. Il serait inacceptable que la politique gouvernementale entraîne une baisse de compétences des personnels chargés des tout-petits, et une baisse de la qualité du service rendu aux familles !
