Les conseils de parents et de crèches du 20ème ardt se sont réunis vendredi pour une plénière de bilan et de concertation avec les élu-es de la municipalité et la Direction de la Famille et de la Petite Enfance. L'objectif : dresser un bilan de l'année écoulée, avoir un échange sur l'évolution à venir de ces structures. A la tribune, parents, directrices de crèches, élu-es ont fait part de leurs analyses, de leurs attentes et de leurs inquiétudes.
Ariane Calvo, " ma successeure", m'avait demandé d'apporter mon expertise en la matière, et c'est avec plaisir que j'ai apporté mon concours à la pérennité de cette expérience pilote que j'ai mise en route il y a 2 ans.
Bonnes nouvelles :
- 7 nouveaux conseils de crèche rebaptisés conseils d'établissement vont voir le jour sur l'ardt. Cette structure participative innovante que j'avais impulsée sur 2 crèches ( Montplaisir et Noisy ) semble être plébiscitée par les parents, les directrices de crèches et leurs équipes. Un règlement sera voté en Conseil de Paris. Le 19ème ardt semble suivre.
- un accord est en passe d'être signé avec le Conseil Régionnal pour uniformiser la politique des personnels sur la Région Ile de France,
- des mesures sont prises au niveau parisien pour amplifier l'offre de BIO dans les crèches parisiennes et répondre au plan climat.
- l'ouverture de 4500 nouvelles places sur Paris dont au moins 600 sur le 20ème.
Nouvelles mitigées :
- le recrutement de 200 auxiliaires de puériculture sur Paris, ce qui semble insuffisant
- le principe d'un budget participatif est acté mais son "chiffrage n'est pas encore arrêté" ! Pour ma part, j'avais suggéré 1 000 € par établissement pour la réalisation de projets et le fonctionnement des conseils. ...
Mauvaise nouvelle :
pas d'ouverture d' école parisienne d'auxiliaire de puériculture... pour pallier aux déficits de personnels dont l'état est responsable.
En résumé, les conseils permettent d'établir une certaine confiance entre parents et personnels, des échanges et des liens à tous les niveaux, et le concept même de co-éducation est accepté par toutes les parties tout en respectant la place de chacun-e.
Par contre, tout le monde a pointé, que cette expérience ne pourrait atteindre ses objectifs sans budget participatif pour réaliser des projets d'intérêt collectif, sans des personnels supplémentaires pour aider au fonctionnement de ces conseils, et sans des personnels qualifiés en nombre suffisant pour accueillir les tout-petits.
La balle est donc dans les mains de la Mairie de Paris pour les moyens, mais aussi dans le camp des parents et des personnels pour la bonne marche de ces conseils .... pour le bonheur des tout-petits et de leurs familles.