Ce dimanche, 40 000 personnes ont défilé à Paris, à l'appel de la FSU et de la FCPE.
Un succès si l'on considère qu'encore une fois, la division syndicale et le marasme du paysage politique ont pesé !
Du côté syndical : la FSU l'a joué solo et de fait, le SGEN-CFDT et l'UNSA Education se sont retrouvés écartés face à un appel non négociable de la FSU, d'où l'absence de leurs troupes dans la manifestation.
Côté FCPE, ça s'est joué de justesse : adhérente de Paris, je n'ai été prévenue qu'avant-hier par mail de notre ralliement à cette manifestation. Du coup, pas d'appel national et donc peu de parents en dehors de l'Ile de France.
Et pourtant, parents et personnels de l'éducation sont en colère, et pas que sur le service minimum !
Mercredi 14 une réunion a rassemblé 200 personnes en mairie du 20ème ardt : personnels de l'éducation et parents ont exprimé leur désapprobation face à cette réforme qui va de la maternelle au lycée.
Parlons des programmes : 30 ans en arrière ! Ils font fi de toutes les recherches en sciences de l'éducation. Le gouvernement a choisi : la logique des mécanismes contre la logique de la construction des savoirs et de la pensée. La conséquence en sera la transformation des inégalités sociales en inégalités scolaires. Le contraire de ce qu'on peut vouloir d'une école faite pour un régime démocratique.
Darcos vient de déclarer que peu importe la dimension des manifestations, les réformes se feront ! Alors rendez-vous samedi prochain, pour une nouvelle manifestation, cette fois parisienne, et peut-être dans l'unité retrouvée ?
